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Dunes

Dernière mise à jour : 17 janv.

J’aime les dunes. Pour elles-mêmes d’abord : les couleurs qu’elles renvoient selon la saison et le moment de la journée, la végétation qu’elles accueillent et qui, en les stabilisant, les rend vivantes dans le vent. J’aime le calme qu’elles m’offrent hors saison.

J’aime aussi les dunes pour ce qu’elles cachent. Il faut attendre un trou dans le cordon pour apercevoir l’océan, ou accepter l’effort de grimper vers le sommet en tendant le cou pour voir le plus vite possible si les vagues sont là.

J’aime les dunes pour leur fragilité. Elles cachent derrière leur apparente sérénité leur sensibilité aux effets du vent, à l’assaut des tempêtes, au piétinage intempestif des curieux qui ne savent pas qu’il faut les respecter. J’aime l’idée de cette force apparente, de ce subterfuge du faible qui masque ses pieds d’argile sous des airs de colosse.

Que le mot « Dunes » soit inscrit en grandes lettres sur le titre de mon premier roman n’est donc pas un simple hasard. Je le leur devais bien.

SI on doit parler du hasard, alors approchez-vous de la photo que je vous partage aujourd’hui. Le temps calme, le soleil rasant, les oyats immobiles renvoient vers un paysage statique, presque désertique. Pourtant, le désert n’existe pas sur nos dunes : voyez les traces d’un oiseau discret qui vient nous souffler la vie présente.

Si vous voulez comprendre pourquoi le titre du roman accole le mot « Compagnon » à celui de « Dunes », il faudra tourner quelques pages que vous pouvez vous procurer à cette adresse :




Bonne lecture !

 
 
 

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